Le Chief Happiness Officer : un argument pour améliorer la Qualité de Vie au Travail ?

Le Chief Happiness Officer : un argument pour améliorer la Qualité de Vie au Travail ?

On en compte environ 200 en France. Ces Chief Happiness Officer ou « responsable du bonheur en entreprise » sont en charge du bien-être des collaborateurs et de la « qualité de vie au travail ». C’est aux États-Unis, au sein des start-up de la Silicon Valley, qu’est née cette fonction.

A-t-elle véritablement un sens ? Quelles missions sont attribuées à ces nouveaux cadres ? Quels avantages pour l’entreprise ?

Quelles missions pour le Chief Happiness officer?

Ses missions sont variées : réduire le stress et les tensions, favoriser l’esprit de groupe, créer une atmosphère de travail agréable, concilier au mieux vies privées et professionnelles, renforcer la culture d’entreprise….  cela peut passer par la mise en place d’un planning de télétravail, l’introduction de l’activité physique et sportive au sein de l’entreprise, ou encore l’installation d’un baby-foot dans la salle de pause ! Mais son rôle ne se limite pas seulement à cela !

Ce CHO semble avoir pour objectif de dépoussiérer la fonction RH dont l’image devient de plus en plus terne. Ses fonctions se situent le plus souvent à l’interface entre la communication interne, les ressources humaines et l’événementiel.

Ai-je besoin d’un Chief Happiness Officer?

Un responsable du bonheur au sein de l’entreprise ? Cela peut faire sourire et questionner : est-il vraiment nécessaire de dédier une fonction à la qualité de vie au travail ?

Il est important tout d’abord de rappeler que des collaborateurs épanouis au travail sont des collaborateurs plus productifs. De nombreuses études le prouvent aujourd’hui : un salarié heureux est deux fois moins malade, six fois moins absent, ou encore neuf fois plus loyal.

De même, « être une entreprise où il fait bon travailler est un facteur éprouvé d’attractivité et de fidélisation des collaborateurs – souvent de jeunes diplômés très courtisés et en quête de sens. »Patrick Dumoulin, DG de Great Place to Work France, dans Le Figaro.

Ainsi le bonheur au travail est devenu aujourd’hui un paramètre essentiel à analyser et à travailler au sein de toute entreprise, et constitue une vraie attente des nouvelles générations.

Pour autant, envisager de recruter un CHO, ou de travailler avec un consultant externe en charge de ces missions, doit se réfléchir afin que ses actions aient un réel impact sur le bien être des salariés et le succès de l’entreprise. Il ne s’agit pas de « faire ou de penser à la place des salariés » comme l’affirme Laurence Vanhée, première CHO en Belgique. La qualité de vie au travail doit se réfléchir en tenant compte de la taille de la structure, de son activité, de ses métiers, de ses clients mais surtout de la culture d’entreprise : « Si le chef d’entreprise n’a pas su être le premier CHO de sa propre entreprise, comment peut-il créer un poste à ces fins ou déléguer cette mission sans aveu d’échec. » (Sylvain Tillon, cofondateur de Tilkee, dans La Tribune).

De même, un Chief Happiness Officer ne remplace pas un bon management. Il le complète. C’est donc une réflexion plus globale qui doit être menée au sein de l’entreprise : le management en place permet-il l’épanouissement de tous les collaborateurs? Si oui, quelles actions pourraient optimiser le bien-être des salariés dans le cadre de l’exercice de leurs fonctions? Et à qui confier cette mission?

 

Vous souhaitez répondre à ces questions pour agir sur votre capital humain et libérer toute la productivité de vos collaborateurs ? Vous avez besoin d’être accompagné pour auditer le management en place ? Vous voulez définir un plan d’action pour augmenter la qualité de vie au sein de votre entreprise? Avant d’envisager l’embauche d’un CHO, de nombreuses solutions existent.

Contactez-moi ! C’est avec plaisir que je viendrai vous rencontrer !

Contactez-moi et prenons RDV

 

No Comments

Give a comment